ETXERAT (30-6-2021). Ce matin, la dynamique #SOSPresoakCovid19 a rendu publique la mise à jour du dossier sur la situation dans les prisons par rapport à la gestion de la COVID-19. Ce dossier a été présenté en octobre 2020 et a été actualisé à la fin du mois de janvier pour le présenter au Parlement de Navarre.
Étant donné la situation qui continue à se produire dans les prisons, nous avons jugé nécessaire d'actualiser cette information, et de continuer à rendre visible et à dénoncer la mauvaise gestion qui est réalisée par le SGIP dans la gestion de la COVID-19 et concrètement quelle est la situation tant dans la prison de Pamplona que dans les prisons dans lesquelles les détenus de Navarre ou ayant des racines en Navarre purgent leur peine.
Les conclusions du dossier sont les suivantes:
- Les mesures que le SGIP continue de mettre en œuvre dans la gestion de COVID-19 continuent de violer les droits des prisonnier.e.s : il n'y a pas de soins de santé appropriés, les contacts avec l'extérieur sont limités, les activités et les ateliers sont limités par intermittence, l'isolement (une mesure exceptionnelle dans la législation pénitentiaire) est utilisé comme mesure sanitaire.
- Nous exigeons le respect des droits des détenus aussi dans la gestion de COVID-19. Pour ce faire, il est nécessaire :
- Opter pour la libération des prisonnier.e.s en donnant la priorité aux questions de santé, comme une mesure meilleure et plus respectueuse des droits des prisonnier.e.s,
- Récupérer immédiatement les communications “vis a vis” de la prison de Pamplona,
- Supprimer immédiatement l'isolement obligatoire lors du retour à la prison après une permission ou toute autre démarche, ainsi que lors de la première admission,
- Garantir la non-discrimination des prisonnier.e.s au motif qu'ils ont choisi d'être vaccinés ou non pour avoir accès aux activités, vis à vis, suppression des quarantaines, etc...
- Tous les prisonnier.e.s originaires de Navarra ou ayant des racines en Navarra qui ne purgent pas une peine dans la prison de Pamplona et qui en font la demande doivent être transférés à la prison de Pamplona.