La voiture s’est mise à fumer et les vitesses ont cessé de répondre, ils ont eu très peur jusqu’à arrêter la voiture au niveau de Torrelavega. Heureusement personne n’a été blessé.
ETXERAT. Les compagnes des prisonniers politiques basques Zigor Blanco (Trapagaran) et Andoni Murga (Bilbo) et deux amis de Sebas Prieto (Bilbo) ont eu un problème qui aurait pu se finir en grave accident vendredi dernier. Alors qu’ils se rendaient à la prison de Teixeiro (A Coruña), à la hauteur de Torrelavega (Kantabria), la voiture dans laquelle ils se trouvaient s’est mise à fumer abondamment. Ils ont essayé de s’arrêter mais les vitesses ne répondaient plus. Ils ont eu très peur, mais ont fini par réussir à garer la voiture sur le bord de la route. En revanche, ils n’ont pas réussi à arrêter le moteur, et se sont éloignés de la voiture qui continuait à produire beaucoup de fumée.
Personne n’a été blessé, mais, une fois encore, la voiture est irrécupérable. Après avoir longuement attendu la dépanneuse, et pour ne pas rater leurs parloirs, ils ont dû se rendre en taxi à l’aéroport de Santander pour y louer une autre voiture.
Cela fait des années que nous répétons que nous ne voulons pas un mort de plus dans la liste noire de la dispersion. Ni un accident. Nous sommes fatigués et écœurés de devoir encore vivre ces situations dangereuses chaque week-end, la tête occupée par l’idée qu’un accident peut se produire à tout moment sur n’importe quelle route française ou espagnole. La mort fait partie des risques de la politique de dispersion, comme ceux qui l’appliquent le savent depuis le premier jour de sa mise en pratique. Nous n’en accepterons pas une autre ! Ça suffit !