ETXERAT (10-11-2022). En tant que proches, nous continuerons à proposer un débat serein sur la voie d'une mémoire inclusive et multiforme dans laquelle nous pouvons tous nous refléter.
Nous sommes rassemblées ici aujourd'hui, à Gasteiz, pour manifester que dans la construction de la mémoire collective de l'histoire récente de ce pays, continue d'être absente la partie correspondant aux victimes de la politique pénitentiaire exceptionnelle qui, pendant plus de trois décennies, a mis fin à la vie de 35 prisonnier.e.s en prison et d'un total de 16 parents et proches lorsqu'ils et elles se sont déplacé.e.s pour aller aux prisons de dispersion.
Nous n'avons connu que l'oubli. Nous espérons donc que des mesures efficaces seront prises en ce qui concerne la reconnaissance et la réparation des victimes de violations des droits de l'homme, comme le prévoit la loi 12/2016. Nous avons besoin de progrès tels que la reconnaissance par la majorité politique, reflétée par des motions et assumée par les syndicats, de la douleur subie par les parents et les proches tués par la dispersion.