- Il a eu de graves problèmes respiratoires le 5 novembre et a été transféré à l'hôpital
- Si le premier diagnostic mentionnait une pneumonie, le prisonnier politique d'Orereta souffrait bien d'une embolie pulmonaire
ETXERAT. Le 5 novembre dernier, le prisonnier politique basque gravement malade Aitzol Gogorza a été transféré à l'hôpital de Basurto en conséquence de graves insuffisances respiratoires. Hier 6 novembre, Aitzol Gogorza a été victime d'une embolie pulmonaire qui a entraîné un infarctus du poumon. Il s'agit de crises très graves, qui obligent Aitzol à rester hospitalisé jusqu'à la fin de tous les examens.
Ce cas est d'autant plus grave qu'Aitzol fait déjà partie des dix prisonniers atteints de maladies graves et incurables pour les troubles obsessionnels compulsifs dont il souffre. Cependant, le juge lui a refusé récemment l'application de l'article 100.2 (suspension de peine) en dépit de la gravité de sa situation.
Etxerat souhaite souligner la violation systématique de droits qui vivent les prisonniers et leurs proches. Le cas d'Aitzol et de sa famille est d'autant plus cruel qu'il devrait déjà être en liberté. Sa situation, son état l'exigent. Aitzol Gogorza est gravement malade et pour pouvoir recevoir le traitement auquel il a droit, il doit être libéré.
Cela fait des mois déjà qu'Etxerat a tiré la sonnette d'alarme sur ce cas, mais son droit à la santé continue d'être piétiné. Où sont les droits humains d'Aitzol Gogorza ? Où sont ceux de sa famille ? Où est son droit à la santé ?