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ETXERAT (13-9-2021). Le 8 septembre marque le 20e anniversaire de la mort d’Asier Heriz et d’Iñaki Sáez à cause de la dispersion. Nous n'oublierons jamais ce triste jour : ils sont morts dans un accident de la route quand ils se rendaient à la prison de Brieva, à Ávila, où ils voyageaient, avec une amie, Irantzu Benito, pour rendre visite à Lurdes Txurruka, alors emprisonnée.  

Ils ne sont jamais arrivés à cette prison, à 400 kilomètres d'Euskal Herria. Iñaki et Asier sont deux victimes de la dispersion.

Mais vous êtes dans notre mémoire, Iñaki et Asier. Il est essentiel de connaître, et non d'oublier, les raisons d'une imposition. Comme dans le cas des 14 autres victimes de la dispersion, il est essentiel de reconnaître Iñaki Saez et Asier Heriz comme les victimes de la dispersion qu'ils sont, comme une garantie que cela ne se reproduira pas.

Le moment est venu de faire face également au défi posé par les décès que les longues années de politique pénitentiaire d'exception ont directement et indirectement causés. Les victimes de la dispersion ont droit à une reconnaissance officielle et institutionnelle, et à une réparation, au-delà d'initiatives telles que les lois votées par les exécutifs de Gasteiz et d'Iruñea, ou les motions symboliques les plus récentes votées en des conseils municipaux tels que Soraluze.

Les décès d'Iñaki et d'Asier auraient pu être évités. Si les droits de l'homme avaient prévalu sur la vengeance et le châtiment additionnel, la réalité aurait été bien différente. La politique pénitentiaire d'exception a généré des morts qui doivent aussi avoir leur place sur la carte de la mémoire, afin que nous puissions continuer à construire la vie en commun.  

Un très gros câlin aux parents et aux personnes proches d’Iñaki et d’Asier. Iñaki, Asier, nous ne vous oublierons pas.

¡Stop à la politique d’exception! Etxera!