JAIKI HADI. Le Collectif Jaiki Hadi, qui regroupe des professionnels du domaine médical, a donné une conférence de presse à Bilbao pour exprimer sa vive préoccupation quant à la situation des prisonniers gravement malades, et particulièrement en ce qui concerne le traitement actuellement appliqué à Ibon Iparragirre. Le Collectif a également annoncé que la liste publique des prisonniers gravement malades comptait désormais un nouveau cas avec l’entrée de Mikel Otegi.
Nous rappelons que Mikel Otegi a subi à la fin du mois d’octobre un infarctus de degré moyen à la prison d’Ocaña II, à 520 km de chez lui. Après une opération à l’hôpital Virgen de la Salud de Toledo, lors de laquelle lui avait été installé un stent et prescrit un traitement assez strict, il avait été ramené à la prison en moins de 48 heures.
Ce nouveau cas porte à 14 le nombre des prisonniers gravement malades qui figurent dans la liste publique, tandis que 8 autres souhaitent garder l’anonymat. 22 cas en tout de prisonniers gravement malades dans les prisons espagnoles et françaises, dont le cas extrême d’Ibon Iparragirre.
Avec la récente déclaration institutionnelle et syndicale en Navarre pour la libération des prisonniers gravement malades, c’est la quasi-totalité de l’arc politique, institutionnel et syndical d’Euskal Herria qui exige la remise en liberté immédiate de ces prisonniers en raison de la gravité de leur situation. À leur côté, nous exigeons la libération d’Ibon Iparragirre et des autres prisonniers atteints de maladies graves.
Nous les voulons vivants et à la maison !