ETXERAT (18-2-2022). L'association Etxerat tient à exprimer sa joie à la famille Atristain et à Xabier Atristain lui-même pour sa libération.
Ce qui s'est passé dans le cas du ex prisonnier donostiarra reflète parfaitement le fonctionnement habituel du système judiciaire espagnol par rapport aux prisonnier.e.s basques. La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a jugé que les droits d'Atristain n'ont pas été respectés lors de son arrestation. Face aux mêmes faits, les lunettes à travers lesquelles on les regarde sont différentes. L'Audiencia Nacional, la Cour suprême et le Tribunal constitutionnel, avec les mêmes lunettes, n'ont rien vu, et pourtant la Cour européenne des droits de l'homme a tout vu et à l'unanimité.
Il y a des centaines de prisonnier.e.s basques, nos proches, qui s'auto-incriminent sous la détention incommuniquée et la torture, sans pouvoir compter sur leurs avocats de confiance pendant leur détention. A partir du moment où les jugements de la CEDH sont contraignants pour l'État espagnol, la Cour suprême espagnole doit appliquer la nouvelle jurisprudence européenne pour toutes ces affaires et, par conséquent, nous demandons leur liberté.