ETXERAT (25-2-2023). Nous sommes à la veille de la fin définitive de l'éloignement et de la dispersion des prisonnier.e.s basques, dans l'attente de l'annonce finale de la fermeture des prisons espagnoles après plus de 35 ans.
La situation des prisonnier.e.s s'est améliorée, la réalité de leur environnement affectif s'est également beaucoup améliorée. Déjà au Pays basque, il est plus facile pour lui d'améliorer sa vie en prison. Et ce résultat est dû au travail conjoint des agents politiques et sociaux, aux accords institutionnels, mais surtout au travail inlassable de tant de personnes dans les villes et les quartiers d'Euskal Herria et à la mobilisation de la société basque.
Une mobilisation et un travail qui continueront à être décisifs dans chaque ville, dans chaque quartier, afin de terminer le voyage de retour à la maison, et de mettre fin à l'exceptionnalité qui continue à être appliquée.
Nous avons eu quelques bonnes nouvelles en février : quelques troisièmes degrés, deux libertés conditionnelles, mais il y a eu deux déclassements dans les cas de Asier Karrera et Ainhoa Barbarin, qui ont dû retourner à la prison de Martutene. Il est clair pour nous que ce sera l'une de nos principales revendications dans les mois à venir.
En février, nous voulons nous souvenir des 16 personnes qui sont mortes dans des dizaines d'accidents de la route suite à la dispersion. Otxandio s'est souvenu de Ruben Garate, l'un d'entre eux, qui a perdu la vie il y a 23 ans, et mardi prochain, cela fera 20 ans que sont morts sur la route les lasartearras Iñaki Balerdi et Argi Iturralde.
Avec la fin de l'éloignement nous fermons une étape difficile dans notre pays, et nous continuons dans une autre, dans laquelle nous devons avancer constamment. Nous avons changé notre image principale, sans carte et en suivant les flèches, l'objectif est de continuer à chercher le consensus pour la fin de l'exceptionnalité, et que tous ceux qui sont en faveur du respect des droits des prisonniers en fassent partie.
Il faut donc faire en sorte que le printemps prochain serve à continuer à promouvoir l'application de la législation ordinaire aux prisonnier.e.s basques et à continuer à travailler pour le vire ensemble dans ce pays, en regardant vers l'avenir. Pour ce faire, nous devons continuer à nous mobiliser afin d'avancer sur le chemin du retour à la maison.