ETXERAT (17-12-2021). Le couple et trois neveux et nièces du prisonnier politique hernaniarra Pedro Mari Cano Hernández Pittu ont été victimes d'un accident de la route le 8 décembre dernier, alors qu'ils revenaient d'une visite à la prison de Logroño.
L'accident a eu lieu une fois le « vis a vis » de la famille terminé et alors qu'ils étaient sur le chemin du retour vers Hernani, à un rond-point de la même municipalité de Logroño. Une autre voiture a heurté le véhicule des proches du prisonnier, mais heureusement, le coup a été léger et les proches n'ont pas été blessés physiquement et ont pu continuer leur route.
Il s'agit du quatrième accident de la route en 2021 subi par des parents et amis de prisonnier.e.s basques, en plus de celui subi le 13 mars à Puerto de Santa María par une équipe de journalistes de la chaîne de télévision néerlandaise VPRO, alors qu'ils réalisaient un reportage sur la dispersion des prisonniers basques.
Il est clair que de nombreux prisonnier.e.s basques ont été transféré.e.s dans des prisons situées à la périphérie du Pays basque, ce qui n'empêche pas les risques de perdurer lorsque nous partons sur la route pour leur rendre visite. Il n'y a pas de prisonnier.e.s basques dans les prisons andalouses, mais, outre l'accident dont ont été victimes les journalistes, les accidents dont ont été victimes des proches cette année se sont produits lors de trajets vers et depuis les prisons de Soria, León, Villabona et Logroño, c'est-à-dire des prisons plus proches, mais pas au km 0.
Au lieu de se trouver tous et toutes dans des prisons basques, sur les 175 prisonnier.e.s basques emprisonné.e.s en Espagne, 95 sont dans des prisons à la périphérie du Pays basque et quelques-uns (5%) sont encore dans des prisons situées entre 401 et 600 km, plus précisément à Madrid et Salamanque.
Nous tenons à rappeler pour la énième fois qu'il y a eu plus de 400 accidents depuis que la politique de dispersion est en vigueur et que, malheureusement 16 membres proches et amis ont perdu la vie dans la route. C'est pourquoi nous insistons pour que tous les prisonnier.e.s soient amené.e.s au Pays basque le plus rapidement possible.