Dernier vendredi de mai

Le mois de mai a commencé par une grande conférence de presse au Buen Pastor de Donostia, au cours de laquelle Sare a demandé que l'on mette fin une fois pour toutes à la politique qui empêche une pratique pénitentiaire respectueuse des droits des prisonnier.e.s basques. Tout au long de ce mois, des rassemblements, des mosaïques, des peintures murales, des randonnées à bicyclette, des marches dans les montagnes, des mobilisations diverses dans différentes parties de notre géographie ont insisté sur cette même revendication.

 C'est précisément parce que des secteurs d'un tribunal d'exception comme l'Audiencia Nacional continuent à donner libre cours au lobby qui freine la construction du vivre ensemble en Euskal Herria, qui tourne le dos à la volonté de la grande majorité de la société basque et qui empêche les prisonnier.e.s, les réfugiés et les déportés de rentrer chez eux, que nous pensons qu'il n'est plus possible de laisser cette situation s'enraciner sous la forme d'un chantage.

Nous faisons référence au droit à la libération conditionnelle ou à la semi-liberté pour les prisonnier.e.s basques, car il est grand temps. En aucun cas, la législation pénitentiaire ne prévoit qu'ils et elles doivent purger leur peine entre les murs de la prison jusqu'à la dernière seconde. Les prisonnier.e.s basques sont privés de liberté depuis 20 ans en moyenne, et plusieurs d'entre eux ont déjà passé plus de 30 ans en prison.

 Il est de leur droit d'accéder à un régime ouvert, de réintégrer la société à laquelle ils et elles appartiennent, de commencer à reconstruire leur vie. 

Nous appelons à continuer à sortir dans la rue et à continuer à travailler pour que le processus de retour au pays se materialise dans le respect de la loi. Nous avons des événements à venir : Lasterbidean à Amasa-Villabona le 3 juin et les différentes ETXERA eguna organisés dans les quartiers et les villes de tout le Pays basque.

Etxerako bidean oztoporik ez!

Etxera!