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ETXERAT. À l’initiative des associations Etxerat, Bagoaz et Sare, le tour des prisons de l’État français qui passera par les 20 établissements pénitentiaires où se trouvent des prisonniers basques et se finira le 9 décembre à Paris a commencé ce matin. L’objectif de ce tour est de réunir le plus grand nombre d’initiatives et de soutiens pour obtenir la libération des prisonniers gravement malades, celle des prisonniers ayant droit à la conditionnelle et le rapprochement des prisonniers basques au plus près de chez eux. La marche a démarré ce matin à Bayonne, où une cinquantaine de personnes, parmi lesquelles des représentants politiques et sociaux, ont pris un bus pour Mont-de-Marsan.

Dans le bus se trouvaient, entre autres, Lucien Betbeder, Président du Biltzar des Maires du Pays Basque nord ; Alice Leiciagezahar, conseillère régionale d’EELV de la Nouvelle-Aquitaine ; l’ex-députée PS Sylviane Allaux ; Mixel Berhokoirigoin, Artisan de la Paix ; ainsi que des représentants politiques et syndicaux du Pays Basque nord et sud, entre autres d’Etxerat, Bagoaz, Sare, Bakebidea, EH Bai, CFDT, LAB et Sortu.

Bien que Mont-de-Marsan soit la prison la plus proche du Pays Basque dans l’État français, un seul prisonnier politique basque s’y trouve actuellement, José Javier Osés. Son père, Francisco Javier, a pu lui rendre visite ce matin, et est sorti en disant que le minimum serait que tous les prisonniers politiques basques soient transférés vers cette prison.

D’autres représentants politiques étaient présents, parmi lesquels le député européen d’EH Bildu Josu Juaristi, le député En Marche des Landes Fabien Lainé et le député En Marche du Pays Basque Vincent Bru. Lainé et Bru se sont réunis avec la direction de la prison.

À la fin de cette entrevue, Vincent Bru a déclaré que les élus sont conscients de ce que suppose la scandaleuse absence de réponse face à la situation que subissent les prisonniers basques. Il a qualifié de « bon » l’accueil qui leur a été fait par les responsables de la prison, qui leur ont expliqué que la prison peut recevoir 50 prisonniers hommes, ce qui a conduit Bru à affirmer qu’il y a de la place pour pratiquement tous les prisonniers basques.

Mixel Berhokoirigoin, pour sa part, a appelé l’État français à entrer dans le jeu car « nous ne pouvons pas faire tout le chemin de façon unilatérale » et a déclaré qu’il est possible que nous connaissions des avancées importantes d’ici la fin de l’année. Dans le chemin vers la résolution, il est indispensable que les mesures d’exception soient définitivement écartées.
La marche a ensuite pris la route de Lannemezan.

NOUS LES VOULONS VIVANTS ET À LA MAISON !

Voici la carte de la marche des prisons :

https://www.google.com/maps/d/u/0/viewer?mid=1OGH6dC1TMN8cUM-kcvrlFxQnYmTXO3-O&ll=47.61672315591164%2C4.405693433754664&z=7

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